Alice (s)

D’après Alice au pays des merveilles et de l’autre côté du miroir de Lewis Carroll.
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Une performance d'artiste. Un rêve à moitié éveillé. Un conte merveilleux.
Théâtre d'Arnaud Devolontat
Alice(s) vous fera prendre des chemins inattendus à la fois poétiques, tendres et décalés.
Une heure d’émotion, de rire et de voyage garanti pour les grands et les petits.



Spectacle tout public, à partir de 7 ans
2 artistes + 1 technicien
Durée 55 minutes

Synopsis

 Alice s’ennuie.
Elle bat le temps à coup de jeux de cartes, à coup de jeux d’échecs.
Jusqu’au jour où elle redécouvre le tablier blanc de son enfance, où ses divagations donnaient vie à toute une multitude de créatures extraordinaires.
Il est « temps » pour elle de retrouver ce monde merveilleux...
Commence alors une épopée fantastique, colorée et décalée, tel un rêve, en lien avec sa réalité.
Les chemins deviennent multiples, les transformations incessantes, jusqu’à recomposer une Alice au pluriel, capable de suivre ses aspirations : Alice(s) veut devenir reine.
Reine d’elle-même pour que tous les chemins lui appartiennent.

Création

Auteur - Metteur en scène : Arnaud Devolontat
Chorégraphe : Emmanuel Le Menelec
Costumes : Pierre-Jean Beray
Décor : Marie-France Garcia
Maquillage : Cathy François

Distribution

Anne Patrux dans le rôle d’Alice
Cédric Sénatore dans le rôle de l’Autre
(Le lapin blanc, la chenille, la chat, le chapelier, la reine de coeur, le cavalier blanc)

Note d'intention

« La vie qu’est-elle, à part un rêve ? »
Je vous invite à accueillir ce spectacle tel un songe, en acceptant de ne pas attendre de réponse, mais en vous laissant traverser par un souffle de questions essentielles que pose Lewis Carroll.
Qui sommes-nous ? Où souhaitons-nous aller ?
Il y a dans ces questions une remise en cause de nos repères construits tout au long de notre vie d’adulte. Dans notre quête de stabilité, d’identité, de fixité, tout ici devient insaisissable et étrange,
mais comme tout rêve, celui d’Alice possède une logique à la fois déroutante et cohérente. C’est donc une infinité de sens pour notre état de veille qui s’ouvre à nous. Toutes les possibilités
s’invitent devant et derrière nous. Notre identité fixe ne devient alors qu’une illusion, une fiction, dans 
laquelle nous pouvons redistribuer le « je ».
Cette déconstruction du « Moi », nous renvoie à une autre logique : nous ne sommes rien d’autre que 
du changement et nous pouvons donc devenir quelqu’un d’autre.
« Je deviens ce que je pense »…
Alice m’est donc apparu comme une femme adulte, plongée dans sa solitude mais qui parle à l’enfant qu’elle était pour retrouver son monde merveilleux. Un exutoire poétique et philosophique pour mieux comprendre qui elle est et ce qu’elle veut être.
Une chute presque interminable l'emmène dans un monde aux antipodes du sien.
Un voyage en soi.
De doutes en frustrations, d’interrogations en intuitions, Alice passe de l’autre côté du miroir pour discuter librement avec son « autre ».
« L’autre », est en fait elle-même, dans lequel elle plonge tout un bestiaire de créatures fantasques : un lapin blanc, une chenille, un chat, un chapelier fou, une reine rouge…Tout un retors de personnages bizarres pour se confronter au paradoxe et à l’absurde.
Il y a toutefois un cavalier blanc, lui bien réel, qui s’est invité dans son rêve. Un amour qu’elle boira jusqu’à disparaître et qu’elle mangera pour mieux grandir.
Est-ce pour retenir ce cavalier qui lui échappe qu’Alice veut devenir reine ?
Grâce à toutes ses strates d’interprétation et aux choix délibérés d’un jeu d’acteur frénétique, cocasse et attachant, ce spectacle s’adressera à un jeune et tout public.

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